Reyataz peut être génériqué

Le géant pharmaceutique Bristol-Myers-Squibb a annoncé le 15 février la signature d’un accord qui autorise la production d’un générique de Reyataz (atazanavir).

Cette antiprotéase, qui fait partie des dernières générations d’antirétroviraux efficaces sur des souches résistantes et mieux tolérés, sera désormais produite à moindre coût par deux laboratoires, Aspen en Afrique du Sud et Emcure Pharmaceuticals Ltd en Inde.

C’est la première fois qu’un laboratoire pharmaceutique américain accorde une licence complète sur un de ses produits les plus novateurs. Or ces antirétroviraux de seconde génération coûtent souvent de 3 à 30 fois plus chers que ceux qui ont été commercialisés il y a quinze ans.

L’accord de BMS pourrait avoir des conséquences importantes concernant la politique des autres laboratoires en termes d’accès aux antirétroviraux dans les pays pauvres. Toutefois, BMS ne fait pas appel à d’autres génériqueurs comme Cipla et Ranbaxy.

Reyataz a été commercialisé en 2003 et l’année dernière, ses ventes ont représenté un total de près de 700 millions de dollars (580 millions d’euros).