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Santé mentale
Nos cultures de résistance : la jeunesse maghrébine et la seringue
26 février 2002 (Migrants contre le sida)
PARIS, 26 février 2002 (Migrants contre le sida)
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Écouter: Réponse d’Aboubacar Barrydurée : 2:09
(MP3, 508.5 ko)
Lire notre dossier : Nos cultures de résistance face à la maladie
La jeunesse maghrébine a payé un lourd tribut à la toxicomanie et donc au sida (du fait de l’interdiction du partage de seringues). Au milieu des années 80, certains médecins ont cherché dans la « culture maghrébine » ou celle de l’immigration (le déracinement, etc.) pour expliquer l’attraction des jeunes maghrébins pour la seringue. Faut-il se méfier de ce type d’explication ? Pourquoi chercher dans la culture et l’émigration les causes d’un mal et de pratiques qui n’en font manifestement pas partie (on peut difficilement dire que la seringue est quelque chose de maghrébin ?!) ?
- Réponse d’Aboubacar Barry (durée : 2:09)
Sans le mental, il n’y a pas de possibilité de réfléchir, de faire ses propres choix thérapeutiques, ou de se battre pour survivre au sida. Les séropositifs qui ont affronté une ou plusieurs maladies opportunistes savent que celles qui frappent le cerveau sont parmi les plus redoutée. Une fois qu’on a perdu sa tête, que reste-t-il ? Les enjeux de la santé mentale pour l’immigration seront l’objet du prochain volet de notre entretien avec Aboubacar Barry, la semaine prochaine.